Ne pas confondre destination et destin.
C’est le précieux enseignement que j’ai acquis dans la sueur du combat, dans les larmes de la douleur, dans l’amertume de la défaite, dans le goût de l’injustice, dans la désillusion et la blessure, dans le cri de la revanche, dans la brûlure de l’écorchure et, enfin, dans l’apaisement de la maturité et l’acceptation.
un phare, le sens que chacun donne à sa vie. Ma destination, l’objectif que je me suis toujours donné, est de participer aux Jeux Olympiques. Toute petite fille déjà, dans mon Maroc natal, je reproduisais sans relâche les épreuves olympiques que je regardais à la télé. J’ai toujours su, qu’un jour, j’irais aux Jeux Olympiques. Mais je ne savais rien du voyage qu’il me faudrait endurer pour arriver à destination. Je ne savais pas quelle discipline j’allais pratiquer, ni sous quelle bannière j’allais défiler. Tout ce que je savais, c’est que j’y arriverais.
Tokyo 2022
Je ne parlais pas un mot de français. Au début, j’ai eu du mal à apprendre la langue. Mais finalement, j’ai appris bien plus que ça. J’ai appris l’amitié, la diversité et l’athlétisme. Je tenais mon carton d’invitation pour les JO. Au collège, par contre, j’avais beaucoup de mal. J’étais en échec. Il n’y avait qu’en sport où j’étais la meilleure. Je ne savais pas encore que j’étais dyslexique, et les profs l’ignoraient également. Du coup, je n’allais pas pouvoir faire un parcours Sport Études. Mais, même si j’ai choisi de faire un Bac Pro Cuisine, je ne perdais pas ma destination de vue.
Le commandant de la caserne de pompiers de Noisy le Grand qui me voyait courir chaque matin m’arrêta un jour. Il me dit que les pompiers recrutaient et qu’il me voyait le potentiel pour faire ce métier. Me flatter, croire en moi, il avait trouvé le code secret. Je suis devenue militaire, pompier de Paris et la seule femme de ma caserne. La vie dans la caserne allait me permettre de renouer avec l’esprit de compétition, parce que je mettais un point d’honneur à me faire accepter pour mes aptitudes : être meilleur pompier que les autres.
J’ai porté le judogi sur le tard, à l’âge de 20 ans, et par curiosité. Je ne l’ai plus jamais enlevé. Mon rêve me rattrapait. J’ai participé aux Jeux Olympiques de Rio 2016 et de Tokyo 2020.
Un sport de combat, quand on est une battante, est une arme à double tranchant. Les coups, on les prend et on les donne physiquement et métaphoriquement. Et consoler celui que l’on vient de terrasser forge une camaraderie et une solidarité que seuls les judokas connaissent. Une expérience qui m’a poussée à m’intéresser davantage à la capacité de résilience chez les athlètes de haut niveau.
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Tunis – Tunisie
• Grand Prix
Agadir – Maroc
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Antananarivo -Madagascar
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Casablanca – Maroc
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Tunis – Tunisie
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Casablanca – Maroc
• African cup
Port-Louis – Maurice
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Ekaterinburg – Russie
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Samsun – Turquie
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Puisez la force dans l’imperfection